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Le casque de moto : entre nécessité vitale et obligation réglementaire

Sur la voie publique, les conducteurs de deux-roues motorisés sont les plus exposés aux accidents. Les chiffres de la sécurité routière sont d’ailleurs assez éloquents sur le sujet. Si les gants certifiés à la norme CE, le gilet jaune sont obligatoires, le blouson, le pantalon et les bottes avec des renforts sont quant à eux facultatifs et fortement conseillés, le casque est pour le pilote de deux roues motorisées, ce que la roue est à la moto : juste INDISPENSABLE. Plein phare sur un accessoire qui peut sauver des vies : le casque.

L’utilité d’un casque de moto

Les voies de circulation sont partagées entre les voitures, les bus, les camions, mais aussi les deux roues. Un partage de la chaussée qui peut selon les rues et les ruelles manquer de visibilité, être étroit pour pouvoir doubler en toute sécurité, voire même extrêmement dangereux de cohabiter sur un même axe de circulation. Dans tous les cas, les deux roues sont les véhicules motorisés les moins visibles sur la route. Un constat qui demande alors de prendre toutes les précautions pour se prémunir en cas d’accident grave de la circulation. 

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Même si le casque permet de protéger les yeux, les oreilles des effets du vent, de la poussière, de la pluie, mais aussi des insectes, c’est surtout en cas de chute qu’il est le plus important. Et pour cause, le casque protège et minimise les blessures éventuelles à la tête et au cou. Cela réduit également le risque de traumatismes crâniens et cérébraux tout en réduisant la probabilité de décès. En parallèle, en cas de glissade sur la chaussée, la tête est alors protégée de l’abrasion grâce au casque. 

Le choix du casque

En fonction de l’usage dont on fait de sa moto, il convient d’adapter le niveau de protection en optant pour l’un des modèles de casque moto. 

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Pour ceux et celles qui circulent uniquement en ville, le casque jet est la meilleure des options. Confortable et léger, il protège alors contre les chocs au niveau des oreilles, mais aussi au sommet de la tête. Néanmoins, le bas du visage n’est pas entièrement protégé. Le casque intégral, comme le casque moto Shoei NXR offre une protection maximale. Qu’il s’agisse du haut du crâne, du visage, du menton, mais aussi des mâchoires, il offre surtout une meilleure vision périphérique et verticale. Un casque fonctionnel, sécurisant qui permet alors de mieux anticiper les risques d’accident. Autre option, le casque modulable, mélange entre le casque jet et le casque intégral. 

L'homologation

Quoi qu’il en soit, le casque se doit d’être homologué aux normes de certification en vigueur en France. Il peut s’agir de l’étiquette verte sur laquelle est imprimée la norme NF (NF S 72.305) ou une étiquette sur laquelle est imprimée la norme européenne (E + numéro indiquant le pays de fabrication). Le chiffre après le E précise alors le pays d’homologation : « 1 » pour l'Allemagne, « 2 » pour la France, « 3 » pour l'Italie, « 4 » pour les Pays-Bas, « 5 » pour la Suède, « 6 » pour la Belgique, « 7 » pour la Hongrie, « 8 » pour la Tchécoslovaquie, « 9 » pour l'Espagne, « 10 » pour la Yougoslavie, « 12 » pour l'Autriche, « 13 » pour le Luxembourg, « 14 » pour la Suisse, « 16 » pour la Norvège, « 17 » pour la Finlande, « 18 » pour le Danemark. En parallèle, sur certains casques, une lettre supplémentaire peut également être mentionnée. La lettre « J » précise qu'il s'agit d'un casque jet – sans mentonnière donc – la lettre « P » précise que le casque assure la protection minimale de la mâchoire, les lettres « NP » précisent que la mentonnière n’a pas répondu au test d’impact sur le menton et donc que la protection maxillaire n'est pas intégrale, les lettres « JP » indiquent la double homologation jet et intégral. 

La taille

Le casque doit également être adapté au tour de tête, mais aussi à la morphologie de chacun. Il existe pour cela des casques pour enfants, pour femmes et pour hommes. Le casque doit être confortable. Il doit à l'essai, serrer un peu au niveau du front et des oreilles avec une légère pression au niveau des temps et des joues et ce, sans faire mal. Dans tous les cas, en tournant la tête, le casque ne doit pas bouger. À l’image d'un jean neuf, d'une paire de chaussures neuve, les mousses intérieures se feront au fil des kilomètres à la morphologie de chacun. Le casque sera alors bien plus confortable.   

Le poids

En fonction des matériaux, le poids d'un casque diffère. En moyenne il faut compter un poids de 1400 grammes pour un casque moto. En règle générale, les casques modulables sont généralement bien plus lourds que les casques intégraux et, les casques jet sont en général les plus légers. Afin d'éviter une fatigue musculaire et, pour ne pas entraver les mouvements de la tête, il convient là encore d'opter pour un casque dont le poids convient à sa morphologie mais aussi à l'usage que l'on en fait. Sur les longs trajets, le poids du casque peut devenir un handicap à la conduite. 

La ventilation

Sans ventilation au niveau du casque, la buée stagne et le risque de surchauffe est un fait avéré surtout en été. Raisons pour lesquelles, le casque doit être équipé d'un système de ventilation pour évacuer la buée. Attention toutefois, à ce que ces derniers n'augmentent pas les bruits parasites lors de la conduite. 

S'il est bien une chose immuable, c'est bel et bien l'obligation – depuis 1973 – aussi bien pour le pilote que pour son passager de porter un casque sur la tête. En l’absence de ce dernier, le contrevenant s’expose alors à une amende de 135 euros, mais aussi au retrait de trois points sur son permis de conduire. Mais surtout, en cas d’accident, de souffrir d’un traumatisme crânien voire d’augmenter ses probabilités de décès. Pour la pointe de détail, le non-port du casque en cas d’accident peut induire une réduction de l’indemnisation de la part de l’assureur. Et surtout, quelle que soit la chute, le casque doit être changé. Sa capacité à absorber les chocs peut avoir été altérée même si aucun signe de détérioration n'est visible à l’œil nu. Pour finir, depuis 2006, le fait de porter un casque dont la jugulaire n’est pas attachée peut également entraîner une amende de 135 euros et la perte de trois points sur le permis de conduire. Attention, le port d'un casque est depuis peu rendu obligatoire pour les propriétaires de véhicules électriques individuels