page hit counter

Les bases du conditionnement à façon

Le conditionnement à façon est un secteur peu connu du public. Et pourtant, la plupart de nos produits de première nécessité sont passés par un service de conditionnement. Et ce, avant d’atterrir dans les rayons des grandes surfaces. À part les produits aux quotidiens, tous les produits boissons suivent des étapes bien précises pour être en bon état pour la consommation. Ce secteur mérite des éloges, car c’est la fondation de tout système de conservation. Apportons donc quelques lumières sur les principes du conditionnement à façon.

Qu’est-ce que le conditionnement à façon ?

En terme technique, cette appellation désigne les procédés qui consistent à mettre des produits dans un contenant. Lequel peut offrir toutes les conditions de conservation adapté aux produits. Le contenant doit donc garder une condition atmosphérique propice dans son intérieur. En même temps, il doit avoir un matériau de fabrication conçu pour supporter et protéger la nature du produit à conserver.

A lire aussi : Comment aménager une chambre d’enfant

Sur le plan commercial, le conditionnement reflète l’attribution et la qualité du produit. Une boisson et un détergent seront par exemple identifiables par leurs bouteilles. Le conditionnement participe largement au marketing du produit. Car c’est avant tout la qualité du contenant qui attire la clientèle vers le produit. Pour illustration, une bouteille de champagne attire plus qu’une bouteille de jus classique. En effet, le procédé de conditionnement du champagne a été effectué dans le but de communiquer une image percutante aux yeux des consommateurs.

Différence entre emballage et conditionnement

A lire également : 101 Mottos personnelles à vivre par (et comment choisir un)

Le langage courant tend à confondre ces deux procédés. Comme mentionné au-dessus, le conditionnement fournis l’ensemble contenant et circonstance de conservation. En revanche, l’emballage s’oriente surtout sur la condition logistique.

Pour faire simple, le conditionnement assure la première enveloppe du produit. Comme la bouteille pour les boissons, le flacon pour les produits cosmétiques, les cartouches et les tubes pour les produits chimiques, etc. L’emballage est la deuxième enveloppe qui assure ensuite la disposition de ces produits dans un local de stockage ou pour assurer le transport. Par exemple, les boissons sont transportées dans des cageots pour faciliter la logistique. Par contre, les flacons sont transportés dans des cartons regroupant un lot de 10.

Les informations légales

Puisque le conditionnement représente le produit aux yeux des consommateurs, il est tout à fait normal que certaines informations doivent y être affichées. Ceci dans le but de communiquer les données authentiques du produit. Et ce, que ce soit des données commerciales ou des données techniques. À noter que si ces informations ne peuvent être inscrites sur le premier conditionnement, il devra donc être affiché sur l’emballage.

La marque

On commence donc par l’information de base qui assure l’authenticité du produit depuis son fabricant. Elle permet facilement d’identifier la renommée du produit. L’image que la marque transporte sur le conditionnement est plutôt une question de prestige et d’originalité que d’information directe concernant le produit. Elle est généralement en gravure pour éviter les contrefaçons.

L’Unité de Vente Consommateur

Couramment connu sous l’abréviation UVC, il représente la plus petite quantité vendable du produit. Cette information est très importante aux yeux des consommateurs, car c’est le seul moyen de s’assurer de la quantité du produit sous conditionnement. Évidemment, il n’est pas nécessaire de rappeler que certains produits sont conditionnés dans un contenant opaque, ce qui empêche toutes visibilités directes. Pour illustration, pendant l’achat d’un biscuit à 18 pièces, rien ne permet de voir la quantité de pièces dans le contenant. Seul l’UVC, qui devra être affiché sur le conditionnement, permet de s’en assurer.

L’unité de mesure conforme au produit

Cette information permet de connaître l’unité de mesure adaptée au produit et sa valeur nette authentique. Elle représente l’unité de mesure pour un UVC. La valeur de l’unité est généralement en gramme (g) ou kilogramme (kG) pour les produits solides. Pour les produits liquides, l’unité est bien sûr le litre (L), centilitre (cL), ou millilitre (mL). Enfin, cette information permet également de quantifier le produit du point de vue technique afin d’en obtenir la configuration logistique idéale pour le stockage ou le transport.

L’EAN

L’EAN est l’acronyme pour European Article Number. C’est un code, généralement à 13 chiffres, qui délivre les données commerciales du produit aux fournisseurs et aux consommateurs. Il est représenté en code-barre ou code carré sur le conditionnement pour être lu automatiquement par un lecteur de code-barre. C’est l’information le plus importante, car l’EAN est la référence unique qui représente le produit sur le marché international. Elle permet donc de connaître toutes les autres informations du produit.

La date de péremption

Étant donné que tout produit possède une date limite d’usage ou de consommation, même dans des conditionnements très améliorés, il est donc obligatoire qu’elle soit affichée et bien lisible sur l’emballage ou le conditionnement. Cette information devra être inscrite avec de l’encre indélébile dans un emplacement adéquat pour empêcher toute tentative de falsification. En effet, elle est la seule information qui s’attache directement à la qualité sanitaire du produit.

Les enjeux écologiques

Le procédé de conditionnement est aujourd’hui soumis à des normes de respect environnemental. En effet, la production de plus en plus large de différent produit oblige les conditionneurs à adapter les contenants aux types de produit. Ce qui, à long terme, produira des contenants de plus en plus polluants sans compter la surexploitation des matières premières. Les normes environnementales s’accordent donc à orienter le secteur sur des voies plus écologiques. Force est donc de constater que les sociétés de conditionnement commencent à adapter progressivement leurs méthodes, de façon à privilégier les matériaux biodégradables. Les contenants non biodégradables sont destinés aux recyclages, et sont de ce fait munis obligatoirement d’une étiquette de sensibilisation.