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Le destructuralisme libérateur d’Audrey Ouazan s’apprend à l’Universita Honorum

Malgré des études de droit, Audrey Ouazan ne devient pas avocate. Elle préfère revenir à ses bases, aux études de Lettres et particulièrement de littérature. Récemment, elle s’est donc lancée dans l’écriture d’un épais manuscrit de 700 pages (un sacré morceau). Cet écrit est le fruit d’une réflexion sur l’art et la littérature, comme elle perçoit cet ensemble à ce jour. Dans son manifeste intitulé Le Destructuralisme libérateur, enfin un nouveau mouvement littéraire et artistique pour tous ! Audrey Ouazan rappelle les bases de son projet, qui se concrétise sous la forme de formations, dans un centre.

Parmi les valeurs essentielles de l’artiste…

Madame Ouazan considère que l’art doit être revalorisé. Il est donc urgent de le remettre au goût du jour, mais pas sous cette forme digeste et bien carrée, conformiste et peu risquée que l’on voit à ce jour. D’ailleurs, de nombreux artistes dénoncent le manque cruel de créativité sur la scène française. Cela concerne bien la musique que le cinéma, mais aussi l’état des bibliothèques. Toujours les mêmes noms depuis plusieurs années, des romans qui s’enchaînent et qui portent presque le même titre, racontant une histoire similaire. Finalement, l’inspiration de l’auteur passe au second plan. En effet : lorsque l’artiste écrit, il délivre une partie de lui. Cet exercice quasi mystique et spirituel permet donc d’ouvrir des portes sur le « soi » profond. Pour Audrey Ouazan, l’Art a besoin de liberté. Attention : cette liberté ne doit pas être anarchique, diffuse et appelée à la violence. C’est une liberté qui accompagne et qui nourrit la créativité.

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En effet, le terme « déstructurer » ne signifie pas seulement « désorganiser » le système en place. Il convient, par la suite, de le restructurer.

L’Universita Honorum met donc à disposition des programmes de formation.

Ces sessions répondent à une méthodologie nouvelle. Les écrivains peuvent se former à adopter des réflexes différents, leur permettant de se défaire de techniques restrictives pour leur imagination. Cet enseignement se destine aux écrivains et aux artistes de tous bords, les invitant à mettre en avant la créativité, souvent brimée. Cet enseignement passe donc par le format écrit et oral. Grâce à l’écriture spontanée, l’apprentissage invite à s’affranchir des techniques et doctrines infantilisantes. Cependant, la créativité ne saurait être sauvage, car elle perdrait son sens. Il faut que l’enseignement soit ce qu’il est : réfléchi et posé.

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En réalité, tous les établissements peuvent s’inspirer de ce nouveau mouvement artistique et littéraire. Il pourrait ainsi faire l’objet d’une étude intéressante, dans le cadre d’une école, mais aussi dans les entreprises, qui ont besoin de cette compétence très humaine.

Audrey Ouazan présente tout un projet complet.

Celui-ci ne demande qu’à être découvert par le biais de son manuel/manifeste, grâce à ses formations attractives pour tous. Contrairement aux idées reçues, l’Art est un souffle de vie : il est indispensable à l’existence de chacun, même aux yeux de celles et ceux qui pensent « passer à côté ». Tout est art, tout est politique. Dans cette vision très moderne et révolutionnaire, à sa manière, l’artiste-enseignante espère toucher un public vaste, qui souhaiterait se défaire de ses habitudes intériorisées. Sortir de sa zone de confort et embrasser son véritable soi, grâce à l’Art !

C’est quoi, cette sensation de vide artistique ?

En règle générale, les artistes et les « consommateurs » d’Art peuvent être amenés à déplorer un phénomène sociétal, qui s’observe particulièrement au cinéma. Des « remakes » et des « reboots » d’œuvres anciennes, remises au goût du jour dont la plateforme Netflix détient la recette secrète. En résulte une pléthore de nouvelles séries, fabriquées avec des ingrédients peu risqués et qui ont pour but de plaire à tout le monde, à une masse conséquente. Le but ici n’est donc pas véritablement de satisfaire l’artiste derrière, mais plutôt de proposer un catalogue commercial, où les amateurs vont se servir à un self, dans une cantine-cinéma. Cela vaut également pour les livres : les auteurs se basent sur ce qui marche, en changeant de point de vue, par exemple (la grande tendance récente, qui consiste globalement à réécrire exactement la même histoire, la même chose, dans l’œil d’un personnage différent) … Finalement, toute cette « mascarade » ne semble pas encourager à créer pour de bon, à écrire de nouveau.

Audrey Ouazan met à la disposition d’un large public diversifié tous les outils nécessaires.

Ces derniers ont pour but de remettre en cause ce système bloqué et peu inspiré. Il importe donc de lâcher prise, mais aussi de s’interroger sur les techniques, les manques qui empêchent la roue de tourner. Grâce à son manifeste, elle espère pouvoir libérer le potentiel créatif enfoui en chacun, et qui pourrait se transformer en une œuvre d’art d’exception, affranchie des codes et techniques ennuyeuses et peu productives.

Le site de Madame Ouazan : https://audrey-ouazan.com/