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Les langues dites « mortes » ont-elles une utilité pour l’avenir ?

Quoi ? Qui est mort ici ? Déjà, on ne dit pas « langues mortes » mais langues anciennes ! On pourrait penser qu’on joue avec les mots mais, en réalité, les langues vraiment « mortes » sont celles dont vous n’avez jamais entendu parler et dont vous ne connaissez même pas l’existence…

Les langues de la Préhistoire

Eh oui, les langues de la préhistoire sont des langues dont nous n’avons aucune trace écrite (c’est d’ailleurs pour cela que nous la nommons Préhistoire) et c’est pour cela que nous n’avons aucun moyen de savoir comment parlaient nos ancêtres au temps des cavernes.

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Deuxième exemple, aviez-vous déjà entendu parler du coure ou du zemgalien ? Ce sont des langues baltes orientales, dont on connaît l’existence, mais dont on ne possède plus la moindre trace écrite. Ce sont des « langues mortes non documentées ». Nous n’avons aucun moyen de savoir précisément comment elles fonctionnaient. Bien que nettement plus récentes que les langues préhistoriques, elles ont elles aussi disparu totalement. Tout cela pour dire que, contrairement à ces autres langues, le latin et le grec ont encore une forme de vie…

« Le latin et le grec ne servent à rien »

Grosse erreur ! Cela part du principe qu’une langue est un outil qui sert uniquement à parler aux gens. C’est une vision très réductrice mais, même en restant dans cette logique, l’argument ne tient pas. Pourquoi ? Parce que le latin et le grec sont les ancêtres de nombreuses langues vivantes et que les connaître (même un peu) facilite beaucoup l’apprentissage de ces langues vivantes.

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On parle souvent de l’étymologie des mots pour rappeler que le français dérive en bonne partie du latin et du grec, et que leur étude peut aider les élèves à être meilleurs en orthographe. Ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les langues parlées dans le monde fonctionnent par familles dans lesquelles on retrouve des structures grammaticales et syntaxiques communes et un fond de vocabulaire commun.

Le latin et le grec sont au fondement de la famille des langues dites « indo-européennes », dont font partie, par exemple, la majorité des langues parlées de nos jours en Europe. Une connaissance, même limitée, de ces deux langues permet donc de poser des bases qui facilitent l’apprentissage des langues indo-européennes actuelles, dont beaucoup portent leur héritage – même si cela ne dispense pas de devoir apprendre ces langues pour elles-mêmes, bien sûr !

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