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Marseille : la municipalité va agir pour limiter le nombre de restaurants Kebabs ou de « taxiphones dans le centre-ville

C’est une décision qui va sans doute faire parler dans la ville de Marseille. En effet, la municipalité a adopté récemment une résolution visant à limiter le nombre de restaurants Kebabs ou de « taxiphones » dans le centre-ville. Pour cela, elle va préempter les espaces vacants afin d’attirer d’autres enseignes qui sont plus « qualitatives ». Bref, la municipalité entend diversifier le choix des Phocéens et pas seulement laisser la place être occupée entièrement les enseignes de restauration rapide.

La ville attaque directement ces commerces

À y voir plus clair, on se rend compte que la municipalité de Marseille ne cache pas du tout ses ambitions. Son objectif, c’est de diversifier autant que possible le secteur de la restauration dans la ville, un des secteurs clés. Il s’agit de mettre en place un « périmètre de sauvegarde » qui vise à limiter au maximum certains types de commerces tels que les snacks et les magasins de téléphone. Il faut dire que dans cette zone, environ 15% des espaces commerciaux sont vides et ceci est un véritable problème auquel la municipalité entend trouver une solution.

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Avec un chiffre très élevé de sandwicheries, de taxiphones et de snack, il noter que la diversité n’est pas vraiment au rendez-vous. Or la ville assume le fait qu’elle souhaiterait proposer plus et mieux à sa population. En ce qui concerne la restauration, la ville souhaiterait miser sur la « qualité » avec un restaurant à Marseille dans le 13006 et non sur une restauration rapide et pas toujours saine.

Marseille veut utiliser son droit de préemption

De manière concrète, la ville de Marseille souhaiterait utiliser son droit de préemption afin d’imposer de nouveaux commerces en centre-ville. En vertu de la loi, elle va acheter en priorité les magasins qui seront mis en vente pour éviter que les commerces dits « nuisibles » viennent s’y installer. Or, il s’agit d’une stratégie qui nécessite deux conditions qui ne peuvent pas être garanties, du moins pour le moment.

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D’abord, pour préempter, il faut qu’il y ait des commerces à céder. Ensuite, il faudra trouver des professionnels qui accepteront de venir s’installer dans un secteur qui va rester largement dominé sur le court terme par les enseignes dont la ville aimerait bien limiter le nombre. Quoi qu’il en soit, la municipalité entend bien peser de tout son poids pour faire pencher la balance.