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La petite sirène de Copenhague : un incontournable du tourisme danois

En 2010, une statue quittait exceptionnellement son emplacement habituel pour voyager jusqu’à l’Exposition universelle de Shanghai. Cette absence temporaire a provoqué une hausse des visites sur d’autres sites touristiques de Copenhague et a généré des débats et interrogations sur la valeur symbolique du monument.L’œuvre, commandée en 1909 et inaugurée en 1913, reçoit chaque année plus d’un million de visiteurs. Les données touristiques indiquent que ce point de passage attire autant pour sa notoriété internationale que pour l’histoire singulière qui l’entoure.

La petite sirène de Copenhague : une icône entre mythe et réalité

La petite sirène de Copenhague surveille le port depuis plus d’un siècle, immobile mais omniprésente dans l’imaginaire collectif. Inspirée du célèbre conte de Hans Christian Andersen, cette silhouette de bronze ne se contente pas d’attirer les regards : elle incarne un fragment du patrimoine culturel danois. Au fil du temps, la statue petite sirène a pris racine dans la mémoire de la ville, au point de devenir un emblème incontournable, presque fusionné à l’identité de la capitale.

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Tout commence en 1909, lorsque Carl Jacobsen, héritier de la brasserie Carlsberg, confie à l’artiste Edvard Eriksen la mission de donner vie à la sirène. Pour façonner ses traits, Eriksen s’inspire d’Ellen Price, danseuse étoile danoise, insufflant à la créature une grâce mélancolique, mi-femme mi-poisson. Nommée Den Lille Havfrue dans sa langue d’origine, la havfrue petite sirène s’est installée sur un rocher, tournée vers la mer, spectatrice silencieuse du va-et-vient des passants et des bateaux.

Malgré les outrages du temps et les actes de vandalisme, têtes tranchées, bras arrachés, graffitis, Copenhague n’a jamais cessé de restaurer et de protéger la sirène. Elle s’impose, indestructible et persistante, comme le témoin d’une ville qui refuse d’abandonner ses symboles, même lorsque la polémique enfle ou que l’érosion menace.

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Voici quelques repères pour situer cette figure majeure de la scène danoise :

  • Commanditaire : Carl Jacobsen
  • Auteur : Edvard Eriksen
  • Inspiration : conte de Hans Christian Andersen, traits d’Ellen Price
  • Emplacement : port de Copenhague

À la frontière entre conte et réalité, la petite sirène s’impose comme l’un des sujets les plus photographiés d’Europe du Nord. Toujours entourée de visiteurs, elle garde intacte cette part de mystère qui nourrit sa légende et amplifie son pouvoir d’attraction.

Pourquoi la statue fascine-t-elle autant les visiteurs ?

Il suffit de se retrouver devant la petite sirène Copenhague pour ressentir une forme d’étonnement. Sa taille modeste, presque discrète, contraste avec le mythe qui l’entoure. Pourtant, cette statue petite aimante chaque année des foules venues du monde entier. Personne ne reste insensible,ici, l’indifférence n’existe pas.

Le secret de son magnétisme ? C’est d’abord le conte. La sirène Copenhague puise dans la force du récit d’Hans Christian Andersen : le sacrifice, l’amour impossible, la transformation. Grâce aux innombrables adaptations, jusqu’au film Disney, la petite sirène est devenue une héroïne planétaire, reflet des grandes questions humaines. C’est aussi cette profondeur narrative qui attire les foules vers le monument.

L’emplacement, au bord du port, ajoute à son étrange pouvoir. Les passants s’arrêtent, immortalisent la scène, prennent le temps de regarder. Dans le calme, la havfrue petite semble dialoguer avec la ville et la mer. Le contraste entre sa posture fragile et la rudesse du granit, entre sa solitude et la foule qui l’observe, crée une tension singulière,presque palpable.

Rendre visite à la petite sirène, c’est s’offrir un passage obligé du tourisme danois, mais c’est aussi se confronter à une histoire de résistance. Malgré les blessures, la statue renaît à chaque restauration. Elle témoigne de la ténacité du patrimoine culturel danois. D’année en année, les regards changent, la fascination reste.

Toutes les informations pratiques pour organiser votre découverte

La statue petite sirène attend les visiteurs à l’extrémité du port de Copenhague, à une distance raisonnable du cœur de la ville. Depuis la gare centrale, une marche d’une trentaine de minutes suffit, traversant quartiers vivants et parcs apaisés. Le site est accessible librement, à toute heure, sans guichet ni clôture. Rares sont les monuments de cette renommée à offrir une telle liberté.

Pour gagner du temps, le bus 26 relie directement le centre à la statue (arrêt Indiakaj). À Copenhague, le vélo est roi : des pistes dédiées mènent jusqu’à la havfrue petite sirène, garantissant une approche fluide. Autre option : embarquer pour une croisière sur les canaux et admirer la statue depuis l’eau, pour un point de vue inédit.

Voici quelques conseils pour profiter au mieux de votre passage :

  • Durée de visite : une vingtaine de minutes suffit pour observer, immortaliser et apprécier le lieu.
  • Visites guidées : plusieurs opérateurs proposent des circuits thématiques, souvent associés à d’autres points d’intérêt du centre historique.

Côté hébergement, privilégiez les hôtels du centre ou du quartier d’Østerbro : vous serez à quelques minutes de la statue petite sirène. Le lieu se prête parfaitement à une pause pendant une promenade à pied, à vélo ou en complément d’une visite au château d’Amalienborg voisin. Les alentours méritent aussi le détour : jardins, quais réaménagés, cafés secrets. Rien à réserver : la visite se décide sur un coup de tête. La petite sirène trône là, fidèle, prête à accueillir chaque nouveau regard.

statue maritime

Autour de la petite sirène : d’autres lieux à ne pas manquer à Copenhague

Au-delà de la petite sirène, Copenhague se dévoile à travers une multitude de lieux singuliers. À quelques pas du port, le Palais d’Amalienborg s’impose. Sa cour d’honneur, ses gardes à l’uniforme impeccable, son architecture rigoureuse font de ce quadrilatère la vitrine de la monarchie danoise. La relève de la garde attire autant que la découverte des intérieurs cossus.

Un peu plus loin, le Canal Nyhavn offre un spectacle permanent. Les maisons aux couleurs éclatantes, les quais vivants, les terrasses où s’agite la foule, tout ici évoque l’âme vibrante de la ville. Bateaux anciens, restaurants et traces du passage d’Andersen s’entremêlent dans cette artère emblématique.

Voici quelques autres étapes à inscrire sur votre parcours :

  • Château de Rosenborg : véritable bijou de la Renaissance, il abrite les joyaux de la couronne au cœur de jardins soigneusement dessinés.
  • Jardins de Tivoli : parc d’attractions emblématique, où se côtoient manèges, montgolfières et concerts en plein air.
  • Christiania : enclave libre et créative, mosaïque de fresques, ateliers et espaces alternatifs, révélant une autre facette de la capitale.

Le musée national retrace le parcours du Danemark, des Vikings à aujourd’hui, tandis que les bâtiments historiques du centre ponctuent chaque itinéraire de leur élégance. Copenhague se découvre quartier après quartier, entre héritage et audace contemporaine. À chacun d’y trouver sa sirène.