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Les écrans amoindrissent la qualité du sommeil

La plupart des gens, et notamment les plus jeunes, sont aujourd’hui très connectés et utilisent de plus en plus souvent tablettes et ordinateurs, pour regarder des vidéos, consulter des messages ou se rendre sur les réseaux sociaux. Les observateurs constatent en outre que cette consultation des écrans se fait souvent en soirée, voire au cœur de la nuit.

Des difficultés d’endormissement

Cette pratique nuirait d’abord au sommeil en retardant le moment de s’endormir. Les adolescents seraient ainsi nombreux à ne trouver le sommeil qu’après 23 heures. Ce risque s’accroît avec le temps passé devant les écrans et si cette consultation intervient dans l’heure précédant le coucher. C’est ainsi que beaucoup de jeunes, notamment, ne peuvent plus compter sur les huit ou neuf heures de sommeil qui leur permettraient le lendemain d’être au mieux de leur forme physique et intellectuelle.

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Les médecins et les professionnels de santé s’accordent à reconnaître que ce qu’on nomme la lumière bleue, produite par les écrans, suscite, le soir, une forme d’excitation du cerveau qui nuit à l’endormissement. Cette luminosité, trop forte à ce moment, perturbe en quelque sorte l’horloge biologique de ceux qui la subissent.

D’autres troubles du sommeil

Plus du tiers des Français regardent la télévision dans leur lit et beaucoup gardent leur portable à portée de la main, sur la table de chevet ou même dans leur main et interagissent en même temps. Réveillés par des messages et souvent prompts à y répondre, même en pleine nuit, beaucoup de nos contemporains restent sur le qui-vive, à l’affût des nouvelles.

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Peu décidés, au fond d’eux-mêmes, à trouver le repos, ils envoient au cerveau des messages paradoxaux, qui oscillent entre la veille et le sommeil. Ils doivent donc se contenter d’un sommeil haché et peu réparateur, qui peut avoir des effets nocifs sur la santé et favoriser le développement de l’obésité, du diabète ou encore de la dépression.

Par ailleurs, de nombreux adultes, et environ le tiers des adolescents, accumulent une sorte de dette du sommeil, qu’ils cherchent à compenser en dormant davantage durant le week-end. Ce sommeil déséquilibré conduit à un dérèglement encore plus net de notre horloge biologique.