Les enfants et l’arrivée d’un bébé dans la famille
L’annonce de l’arrivée d’un nouvel enfant dans la famille est un bouleversement pour les parents, mais aussi pour les enfants. Mais que se passe-t-il dans leur tête à ce moment-là ? On ne le saura sûrement jamais vraiment. Mais nous devons être très attentifs aux réactions diverses et variées qu’ils peuvent manifester.
Comme les adultes, ils sont partagés entre plusieurs sentiments allant de la joie d’accueillir un futur compagnon de jeux à l’angoisse quant à la perte de l’amour des parents. Tout dépend bien évidemment de l’âge de l’enfant, mais dans tous les cas il est bien conscient que ce petit demandera du temps et de l’attention et qu’il faudra partager avec lui maman et papa. Et c’est là que le bât blesse.
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Il n’imagine pas un seul instant être amputé, même partiellement, de ses parents. Bien entendu, on le rassure en lui faisant miroiter qu’il aura un ami à disposition en permanence quand ce bébé aura un peu grandi, mais cela ne suffit pas à le réconforter. De surcroît, attendre neuf mois pour voir ce petit bébé, c’est long.
Quelles réactions à la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur ?
La curiosité est le premier sentiment qu’éprouve un enfant lors d’une naissance dans la fratrie.
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Puis vient forcément la jalousie. Toute la famille s’intéresse à cette petite chose et lui fait des cadeaux. Il se sent abandonné et lésé. Personnellement, lorsque je fais un cadeau de naissance, j’ajoute toujours une attention pour les autres enfants de la famille. Comme dans tout comportement humain, il n’y a pas de règle générale, chaque enfant réagit différemment. J’ai trois enfants et, comme je l’ai déjà indiqué sur un jeu pour maman, rien de s’est passé comme je le pensais.
L’aîné n’a pas manifesté de jalousie excessive à l’arrivée de la deuxième. C’est au contraire cette dernière qui, en grandissant, était jalouse d’absolument tout ce que faisait ou possédait sa grande sœur, au point de s’abstenir de jouer avec des jeux de son âge à elle. Son but unique était de s’identifier à sa grande sœur. Lorsque la troisième était annoncée, j’ai eu très peur de la réaction de ma deuxième fille. Curieusement, elle n’avait pas l’air d’être affectée et, à la naissance comme pendant toute son enfance, elle avait plutôt une attitude protectrice envers la plus jeune à qui elle ne voulait évidemment pas s’identifier.