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Pourquoi les prix de la location Airbnb vont augmenter en 2019 ?

Depuis le 8 décembre 2017, l’Assemblée nationale française a autorisé les communes d’augmenter les taxes sur les logements non classés de type « Airbnb ». Ce qui pourrait entraîner une augmentation des prix de la location Airbnb à partir de 2019. Une mesure qui a largement fait consensus au sein des débutés. D’ailleurs, plusieurs d’entre eux estiment que l’on devrait aller plus loin.

Un amendement de la loi de finance rectificative 2017

Il s’agit de fruit d’un « travail collectif » d’autant plus que cet amendement a été voté à une large majorité à l’assemblée. En effet, selon Joël Giraud, les députés permettent aux collectivités, à travers cet amendement, de fixer un tarif dans une fourchette comprise entre 1 et 5%. Ce pourcentage concerne un coût hors taxe de la nuitée par personne.

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Après plusieurs discussions, les députés ont pu aménager la mesure afin de tenir compte de toutes les remarques qui ont été exprimées. Ensuite, ils ont repoussé l’entrée en vigueur de cette mesure pour l’année 2019. Pour les communes, ils pourront délibérer librement sur l’instauration de la taxe ou envisager une modification de leurs tarifs avant 2018. À noter que les campings ont été exclus du dispositif.

Dans le but d’éviter toute forme de taxation, un double plafond est également prévu avec l’adoption d’un tarif plus élevé.

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Une avancée jugée insuffisante

En première lecture, la mesure qui a été votée visait les meublés non classés, notamment par la plateforme de gestion de location Airbnb. Pour une famille regroupant deux adultes et de deux enfants mineurs qui envisage de louer un appartement pour 100 euros la nuitée, il faudra payer une taxe comprise entre 50 centimes et 2.5 euros. Selon le taux de la commune. Autre amendement qui va être généralisé à partir de 2019, la collection de la taxe de séjour par les plateformes de location en ligne. Ce qui devrait alors concerner Airbnb dans sa majorité. Un ensemble de mesure qui satisfait largement les syndicats d’hôteliers. Cependant, ils estiment que la taxe de séjour représente une décision hâtive.

Récemment, plusieurs élus ont déploré une décision qui a beaucoup tardé et qui représente un pas assez insignifiant dans la réglementation du secteur. Les élus estiment alors qu’il faudra aller plus loin avec de nouvelles taxes ou règlementation afin d’éviter l’effondrement ou la monopolisation du secteur locatif.

L’objectif, c’est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de distorsion de concurrence.