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Marché de l’automobile d’occasion : tendances et analyse actuelle en France

En 2024, le prix moyen d’une voiture d’occasion en France a franchi la barre des 20 000 euros, soit une hausse de plus de 30 % en trois ans. Les délais de livraison record pour les véhicules neufs ont inversé la dynamique habituelle, poussant certains modèles d’occasion à se vendre plus cher que leurs équivalents neufs.

La part des véhicules diesel poursuit sa chute, alors que les immatriculations d’hybrides et d’électriques progressent timidement sur le marché de la seconde main. Les distributeurs spécialisés, quant à eux, consolident leur position face aux particuliers, bouleversant les habitudes d’achat et de revente.

Où en est le marché de l’automobile d’occasion en France en 2025 ?

Un vent de recomposition souffle sur le marché automobile français de l’occasion. Après une année 2021 en forme de pic, les volumes restent solides, mais la dynamique ralentit. Sur le terrain, la demande reste vive : les acheteurs élargissent leurs recherches, comparent, négocient plus qu’avant. Résultat, le prix moyen des véhicules d’occasion se maintient à des sommets inédits, conséquence directe de la pénurie sur le neuf et d’une offre qui peine à suivre.

Les changements se lisent dans la composition du parc automobile. Les voitures de moins de cinq ans deviennent de plus en plus rares, rendant l’accès à une occasion récente et peu kilométrée plus compliqué. Pour les citadines, compactes et SUV, la demande ne se dément pas : ces catégories conservent la faveur du public pour leur équilibre entre coût, utilité et polyvalence. Les professionnels se démènent pour renouveler leurs stocks, alors que la rivalité s’intensifie entre distributeurs, garages et plateformes numériques.

Les constructeurs, eux, s’adaptent à la transition énergétique en rééquilibrant leur offre d’occasion. L’hybride et l’électrique avancent, mais sans bousculer l’ordre établi : prix d’achat encore élevés, craintes sur la revente, hésitations des ménages. Malgré les dispositifs d’aide, les ventes de voitures électriques d’occasion restent en retrait.

Ce marché reflète, à la loupe, les arbitrages des familles françaises. Disponibilité, délais, attentes : chaque évolution compte. Pour les professionnels, c’est un terrain d’observation privilégié des nouvelles priorités économiques et sociales. L’automobile d’occasion, en France, incarne plus que jamais une boussole des mutations en cours.

Des chiffres révélateurs : volumes, prix et profils des véhicules les plus recherchés

Les derniers chiffres du marché véhicules d’occasion en France parlent d’eux-mêmes : plus de 5,3 millions de transactions en 2024. Si la frénésie post-covid s’est un peu calmée, l’activité reste solide. Avec un prix moyen véhicule qui tutoie les 19 900 euros, le secteur atteint un palier inédit. Ce niveau élevé traduit un double phénomène : l’offre ne parvient pas à répondre à la demande, et le parc vieillit.

Du côté des véhicules récents (moins de cinq ans), la situation se tend. Leur part dans les ventes recule à 31 %, conséquence directe d’une production neuve encore chaotique et de flottes professionnelles qui gardent leurs véhicules plus longtemps. Sur le terrain, les professionnels le constatent : les citadines et compactes restent les valeurs sûres. Renault, Peugeot et Toyota occupent le haut du classement, avec des modèles comme la Clio, la 208 et la Yaris toujours en tête des recherches.

Le marché des voitures électriques d’occasion progresse timidement : moins de 3 % des transactions concernent ce segment. Les acheteurs privilégient encore les modèles thermiques, freinés par les interrogations sur l’autonomie, la valeur de revente ou encore la disponibilité des bornes de recharge.

Pour saisir les tendances du marché, voici les indicateurs clés à retenir :

  • Volume annuel : 5,3 millions de ventes en 2024
  • Prix moyen : 19 900 euros
  • Part des véhicules récents : 31 %
  • Part des électriques : moins de 3 %

Le parc automobile vieillit rapidement. L’âge moyen des voitures d’occasion dépasse désormais 9 ans. Cette évolution modifie les comportements d’achat et traduit une adaptation des ménages à leur budget et à leurs besoins de mobilité.

Voiture neuve ou d’occasion : une comparaison éclairante pour les acheteurs

En France, le fossé se creuse entre le marché des véhicules neufs et celui de l’occasion. Le prix moyen des véhicules neufs approche les 32 000 euros, forçant de nombreux acheteurs à revoir leurs ambitions. L’occasion, avec un prix moyen véhicule d’occasion de près de 19 900 euros, apparaît comme l’alternative la plus accessible pour beaucoup de ménages.

Mais le choix ne se réduit pas à une simple question de prix. Acheter une voiture neuve, c’est profiter d’une garantie constructeur, d’options personnalisées, de la certitude d’un historique vierge. De son côté, le marché des voitures d’occasion offre une diversité de modèles, des délais de mise à disposition raccourcis et une décote déjà largement absorbée. En pratique, on observe que les Français se tournent vers des véhicules de plus en plus âgés à l’achat : la moyenne dépasse 9 ans, conséquence du vieillissement du parc et du contexte économique.

Pour mieux comparer les deux options, voici un résumé des principaux atouts de chaque formule :

  • Voitures neuves : budget plus élevé, garanties constructeur, choix à la carte
  • Véhicules d’occasion : offre étendue, prix plus accessibles, disponibilité immédiate, faible décote à la revente

Un point fait la différence : la fiabilité des modèles récents, même d’occasion, rassure les acheteurs. Mais il faut rester vigilant sur le contrôle technique et l’historique d’entretien, surtout avec un parc vieillissant. Dans ce contexte, la rapidité de décision peut tout changer, et l’accompagnement par des professionnels du secteur devient un atout décisif pour conclure une transaction en toute sécurité.

Femme souriante serrant la main d

Quels facteurs façonneront les ventes de voitures d’occasion dans les prochains mois ?

La demande persistante sur le marché des véhicules d’occasion en France ne se dément pas. Pourtant, les ventes de voitures d’occasion s’ajustent au gré d’un environnement changeant. Les professionnels observent que le renouvellement du parc automobile ralentit. Pour les ménages, des prix toujours élevés et un accès au financement plus compliqué poussent à changer de stratégie ou à reporter l’achat. Le crédit, moins accessible qu’auparavant, freine de nombreuses transactions.

Autre changement notable : la pénurie de stocks de véhicules récents. Les modèles issus de la location longue durée, prisés pour leur faible kilométrage et leur traçabilité, arrivent au compte-goutte. Ce manque s’explique par la baisse de production lors de la crise sanitaire. Les constructeurs, occupés à accélérer la transition vers l’électrique et l’hybride, peinent à alimenter le marché de l’occasion avec suffisamment de diversité. Résultat, la pression s’accentue sur les citadines et compactes thermiques, dont la demande reste très forte.

Côté acheteurs, le marché de l’entretien automobile s’impose comme un critère déterminant. On examine attentivement l’historique d’entretien, le coût des pièces, la réputation du modèle. Les professionnels, qui garantissent transparence et accompagnement, gagnent la confiance face à des particuliers parfois dépassés. Les plateformes spécialisées, à l’image de vpn autos, ajustent leur approche pour suivre ces évolutions.

Les prochains mois verront le marché de l’occasion évoluer sous la pression d’offres changeantes, de nouvelles réglementations environnementales et de pratiques émergentes : location flexible, mobilité à la carte, contrats plus souples. Les repères bougent, et chaque acteur du marché automobile doit repenser ses certitudes. L’histoire de la seconde main n’a pas fini de surprendre.